C’est beau la Dordogne : Sarlat la Canéda

On continue l’exploration de la Dordogne, avec Sarlat la Caneda, la capitale du Périgord noir. C’est une petite ville qui a un charme fou ! Et ça se sait, parce qu’en été, elle est envahie par de très nombreux visiteurs. Mais dès septembre, elle retrouve son calme, tout en restant animée.

Bref, pour moi, c’est une ville idéale à visiter. Et je vais vous expliquer pourquoi. Mais avant, un petit mot pour présenter le thème du mois - ma ville idéale, justement. Le collectif de blogueuses et blogueurs de voyage - #EnFranceAussi, passe la main ce mois-ci à Sarah, du blog Soulier Vert, qui a proposé ce thème. Vous trouverez tous les renseignements pour lire d'autres articles et participer au concours du mois en bas de page.

Allez, on démarre ! Sarlat, on y est allé quotidiennement, lors de notre semaine périgourdine. Après réflexion, et malgré les foules annoncées, nous avions fait le choix de résider à Sarlat, un peu au vert, mais à 5 minutes en voiture du centre ancien. Et on ne l’a pas regretté ! Les foules étaient parties - déjà tout début septembre, mais une animation agréable subsistait. Le soir en particulier, j’apprécie bien d’aller dîner ou juste boire un verre, en terrasse. Pour cela, Sarlat, c’est vraiment très chouette. Tous les cafés et restos étaient ouverts, il y avait des musiciens, et des artistes de rue tous les soirs, et du monde, sans que cela ne soit la cohue.

Pour rester sur le thème de la gastronomie, ce n’est rien de dire qu’on mange très bien en Dordogne. A condition d’aimer les oies, le canard, et ce qui va avec, les petites pommes de terre sautées, les cèpes… Ici on aime tellement les oies qu’on les a sculptées !

Le cadre des restaurants est souvent très intéressant aussi. En effet, la particularité de Sarlat est d’avoir su conserver de très nombreux bâtiments anciens - près de 80 maisons, hôtels particuliers, églises, halles, sont des monuments classés.

Le Présidial, palais de justice du XVIIème siècle, héberge un restaurant.

On rembobine ! Le site était déjà habité aux temps préhistoriques. On a retrouvé des dolmens, des vestiges gallo-romains, des statuettes… Au début du Moyen Age, se développe une abbaye, autour de laquelle va se construire la ville, au fil des siècles. Au XIIIème siècle, elle compte déjà plus de 5000 habitants. Avec des hauts - de riches marchands y bâtissent leurs maisons, et des bas - les périodes de guerre s’accompagnent de destructions. Au XIXème siècle, la ville entreprend de grands travaux d’assainissement. « La Traverse », cette rue qui partage en deux quartiers le centre ancien, est percée; elle deviendra rapidement LA rue commerçante. 
Un siècle et des poussières plus tard, en 1964, la ville devient un des premiers « secteurs sauvegardés », grâce à la loi Malraux. L’idée de cette loi est d’encourager les villes à rénover leurs quartiers anciens, plutôt que de les démolir. Pour cela, les investisseurs privés bénéficient d’avantages fiscaux - en très très résumé.

Bref, Sarlat est surtout la première ville à avoir étendu par elle-même le secteur sauvegardé à l’échelle du centre ancien complet, et pas seulement d’un quartier - comme le Marais à Paris, le vieux Lyon, etc. Et les rénovations durent encore, les bâtiments sont entretenus au fil des ans et des projets.

Si certaines maisons ont été gardées « tel quel », d’autres bâtiments ont fait l’objet de véritables projets architecturaux, alliant le contemporain et l’ancien. C’est le cas de l’ancienne église Sainte-Marie, qui date du XIIème siècle. Elle a été partiellement détruite au fil des ans, puis transformée en boulangerie, usine à salpêtre, commerce de charbon et même bureau de poste. C’est actuellement un marché couvert : le bâtiment a été entièrement réhabilité par l’architecte Jean Nouvel.

Le badaud, Gérard Auliac, 2002

Quelques monuments se visitent, mais c’est surtout en flânant de ruelles en placettes, qu’on découvre cette ville. Les arbres et la verdure ont aussi leur place - pour moi, c'est important. Certaines rues ont même un charme champêtre !

Des visites théâtralisées sont organisées par l'office ce Tourisme. Elles démarrent en fin de journée, à côté de la cathédrale Saint-Sacerdos. Just great !

L'ancien évêché abrite l'office de tourisme.

La belle sarladaise guide les visites dans la ville.

Galeries d'art, expositions, artisans, il y a vraiment plein de choses à voir. Chaque rue, chaque façade, chaque porte ou presque recèle des petits trésors à admirer ou à photographier.

Bref, vous l'aurez compris, j'ai hâte de pouvoir y retourner ! Et j'espère que cela vous donne envie aussi.

Pour préparer son séjour : le site de l'office de tourisme

Pour la #TeamSansVoiture, il est possible de venir en train à Sarlat, après tout se fait à pied ou en car.

Le concours du mois 

Ce mois-ci, en partenariat avec Gallimard, l’équipe #EnFranceAussi a le plaisir d’offrir à nos lecteurs le Cartoville de Nantes.

Pour cela, rien de plus simple, il vous suffit, avant le 31 mars, de laisser un commentaire :
ci-dessous ou sur un autre blog participant à l’opération ET aussi sur la page Facebook de #EnFranceAussi (en indiquant le blog sur lequel vous avez laissé votre commentaire, en bas du post du 1er mars).

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